
Boys and girls, c'est le printemps ! Pas au mercure de mon thermomètre Toricelli mais dans ma tête. Cela ne signifie rien de sex et rock'n'roll, mais plutôt une légère euphorie "tornade blanche". Vous vous souvenez la pub pour, je ne sais plus, Mr Propre ? Bref après deux semaines au milieu des travaux pour remplacer une baignoire sabot fond rose Barbie par une douche magnifique avec petits émaux de Briare anti-dérapants au sol, après la poussière partout, les ponçages, les coups de propre ici et là pour rattraper neuf ans d'éclaboussures, de chocs, de fuites et de fissures, dans lesquels se lisait l'histoire de la famille (ah oui, la fois où j'ai arraché la fenêtre de toilettes de ses gonds d'un coup de tête ! Elle a sauté jusqu'à la porte et entamé le bois...)... donc, je suis prise d'une folie de nettoyage et rationalisation. Oui, je jette ces vieilles tasses dépareillées, le couteau électrique recouvert de cette pommade si particulière faite de fumées grasses et de poussières, les boites de thé jolie-jolies, les bocaux pour si... si je fais des confitures, ce qui arrive, juré, mais pas si souvent que ça, d'autant moins que mon nutritionniste me refuse tout sucre. Et le fouet à tapis dhuri, la pince à olives du Transvaal, le récure-moule à Kougelhof, l'essoreuse à cardamome, l'écumoir à gras de jambon et le cuddler pour œuf d'émeu. Entre les cadeaux de mariage idiots et les achats persos ineptes, les valises pleines d'épices improbables, j'ai ai ras les placards. Bon c'était ma pause "je ponce donc j'essuie" (je sais, c'est nul mais ça me fait rire, parce que ça l'est, nul), j'y retourne !