mardi 4 novembre 2008

Acqua alta...


J'essaie de trouver Milan a mon gout, m'extasiant in petto devant les jolies cours que j'apercoie au dela des portes et des grilles. Il semble qu'il y ait une vie derriere ces murs gris et severes mais, malgre tous mes efforts, la lutte contre les bourrasques, le parapluie dans le meme main que le cahier pour prendre des notes, tout en tenant le plan qui se dechire et le stylo entre les dents m'ont minee. Je rentre epuisee et trempee comme un vieux chien. "Vieux chien", faut-il que cette foutue ville me deprime, c'est la premiere fois que je me vois en "vieux chien". Le clavier local de l'ordi qui me prive d'accents et de cedilles renforce mon desespoir canin. Meme l'idee d'un bichon frise mouille avec un stylo entre les dents ne me fait pas rire alors que j'ai le souvenir imperissable d'un "bichon frise" (avec l'accent anglais please !) dans un "dog-o-matic" a Miami : il ressemblait a un nuage, une barbe a papa, prete a s'envoler sous le souffle chaud d'un sechoir a frisure. Mais je ne suis pas frisee...

5 commentaires:

Anonyme a dit…
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Anonyme a dit…
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Anonyme a dit…

Dis donc Paquita du 4 novembre,
apparemment il y a d'énormes et larges passages sous verrières dans cette bonne ville de Milan, alors moi, si j'avais été toi, j'aurais campé là en attendant que le beau temps revienne. Ya toute une vie dans ces passages très XIXème. As tu vu le film "Lola" qui se passe à Nantes dans le fameux passage où des tas de revenants croisent le péquin qui ne remaque rien de bizarre. je crois que c'est un film de jacques Demy. Meme ambiance que dans les ailes du désir de Wim Wenders....en attendant , tu racontes un journalisme que je n'ai jamais cessé d'expérimenter et dont je ne regrette pas une miette...

Anonyme a dit…

berthe n'est vraiment pas douée...j'ai essayé de corriger, et çà m'a multiplié les comments sans rien changer...
Je voulais dire que c'est pas Jacques Demy le cinéaste de Nantes, mais jacques Deray...et si tu connais un moyen d'effacer cette surenchère de commentaires, ne te gênes pas paquita...

Paquita Shalimar a dit…

Bon, on ne saura pas, à part moi (hé hé hé !)à quel point Berthe peut s'emmêler les touches et les doubles clics. Elle est comme ça, imprécise avec tout ce qui est technique, mais pour le fond, son software est de première qualité.