dimanche 11 octobre 2009

J'ai testé pour vous...

le gyrotonic, une machine très étrange avec des poulies, des harnais, des manivelles qui ressemble à... rien ! Si elle n'était en bois clair, joliment polie à la scandinave, on pourrait l'imaginer dans une officine de l'Inquisition, prête à faire avouer quelque crime majeur à qui l'enfourcherait. "J'ai mangé une tartine avant d'aller communier et j'ai aimé cela !!!"Mais quoi de plus rassurant que la caution nordique ? L'innocence faite chevalet de torture. Mieux même, quelqu'un a inventé ce surprenant instrument pour nous faire du bien. Il permet en effet de pratiquer des exercices qui se rapprochent de la natation, mais hors de l'eau ! De l'aquagym au sec. Même amplitude des mouvements, même douceur, même travail sur la souplesse et l'harmonie, mêmes courbatures le soir et le lendemain. Une minuscule et délicate Japonaise m'a initiée hier, toute surprise par l'amplitude de mes mouvements -non je ne suis pas taillée pour être une geisha !- qui m'ont donné une extraordinaire impression de liberté et une agréable fatigue. Si, comme je le crois, je ne me retrouve pas bloquée avec un lumbago atroce dans les jours qui viennent, j'essaierai de panacher mon pilates de ces séances de natation aérienne.

1 commentaire:

Chabadabada a dit…

Paquita, je suis en partie d’accord avec toi,
sur les comiques lourds, gras etc etc…
Tu le sais s’il y a tellement de poncifs à leur sujet genre le «clown triste» et autres,
c’est parce que ces comédiens là ont, semble t-il,
beaucoup de mal à faire reconnaître leur travail de comédien humoristique.
Je n’ai pas à te convaincre que le genre comique est l’un des plus difficiles qui soit.
Jugnot dont tu parles et que je ne tiens pas spécialement
à défendre a choisi le mode caricatural. Et pourquoi pas ?
Je pense à des auteurs comme Labiche (joué à l’Académie française vingt ans après sa mort !), Feydeau (apprécié à son époque puis délaissé ensuite), Bernstein quasiment oublié.
Ils ont à leur époque, eu du succès puis souffert du mépris des gens de lettres parce qu’ils
étaient des auteurs de pièces de boulevard, de vaudevilles.
Nous vivons une époque lourde, grasse, vulgaire et « bling bling », les comiques ne sont que nos miroirs ô combien contemporains !.
Je trouve que l’on pourrait à peu près écrire la même chose sur les comédiens
qui jouent et se vautrent dans les archétypes de certains drames et mélos, dont beaucoup manquent furieusement de finesse.
La plupart des films mélo-dramatiques sont d’emblée légitimes et reconnus parce que le drame est considéré comme un genre supérieur à la comédie !
Alors que les uns et les autres, me semble-t-il, nous racontent les mêmes histoires,
seul le mode d’expression choisi et naturellement le talent diffèrent…
Evidemment on aime ou pas mais avec des critères objectifs.
Pour ma part j’ai souvent préféré rire que pleurer, parce qu’à mon sens, le rire donne de la distance et de l’élan pour rebondir.
J’ai adoré en son époque « le Père Noël est une ordure » qui caricature l’égoïsme, la vanité, la bêtise, la lâcheté, les préjugés, l’arrogance et confirme la médiocrité de l’homme…
Et puis le politiquement correct moralisateur et tellement plein de bons faux sentiments m’emm…. Car il masque souvent une grande lâcheté!

Je ne défends, évidemment, pas Patrick Sébastien,
cependant, je ne peux m’empêcher de me questionner sur la raison de son succès télévisé et
je ne suis pas loin d’affirmer qu’il est dû aux mêmes raisons que celles de
mes journaux préférés (ils ne le sont plus !) qui sont devenus de plus en plus people
pour une raison très simple que tu connais aussi bien que moi :
Le rendement, l’audimat et finalement l’argent !
Je te rassure, je ne suis pas une inconditionnelle de Jugnot, mais je ne le condamne pas non plus, et tu m’as donné envie d’aller voir le film pour savoir de quoi il retourne exactement.
En tout cas définitivement pas de Patrick Sébastien : Beurk, beurk beurk !
L’ambition de mon commentaire a été d’essayer modestement d’adoucir ta légitime colère,
et surtout, j’adore très très bêtement dire le contraire. Nul n’est parfait !