vendredi 11 septembre 2009

Grand écart

Journée sous le signe de la tomate : sablé à la tomate, gougère à la tomate, sorbet à la tomate, saumon à la tomate, chocolat à la tomate...

Non, je ne deviens pas obsessionnelle, je reviens du château de la Bourdaisière, le conservatoire de la tomate du (très charmant, et c'est vrai en plus) Louis-Albert de Broglie, peut-être pas Louis-Albert, toute cette tomate m'a grippée les synapses, bref le bien connu "Prince Jardinier". Bien connu des lectrices de magazines féminins chics.
Madame Figaro, première époque, celle de Marie-Claire Pauwells, fille de son père, remplacée par une improbable superstructure (enfin super, c'est un grand mot) sur fuck-me-shoes, couronnée d'une choucroute prise dans l'ouragan Katrina. Du temps où nous jardinions encore en Hermès et nous adorions les vestes autrichiennes. Je me moque mais c'est tellement pire depuis, que j'en viendrais presque à m'offrir les œuvres complètes des Triplés en souvenir. C'était niais. C'est devenu vulgaire, du vieux Cosmo regurgité pour Neuilly. C'est dans les vieux Cosmos qu'on fait les meilleurs "sexo-tests" : Bombe ou éteignoir, quelle amante êtes-vous ? Bref, je m'égare : la tomate me monte au cervelet et me ronge. Il faisait beau, j'ai rencontré une bande de femmes géniales -oui je dis "femmes", il me semble avoir passé l'âge, et elles aussi, de dire "filles"- et ce soir, grand écart, je vais à la fête de l'Huma pour écouter Manu Chao.
Elle est pas belle la vie ?

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