samedi 13 septembre 2008

Retour de NYC


Une semaine à arpenter le Lower East Side, L.E.S. pour les amis, à assister aux block-parties, visiter les musées, essayer les bars, les restaus, les bistrots… Un vrai dépaysement sur lequel je reviendrai, avec des rencontres formidables, des fous rires partagés avec des inconnus, l’énergie qui jaillit de partout, et je retrouve Paris. Paris et les colonnes Morris où Michel Bouquet se glisse dans le caleçon long et le bonnet de nuit d’Argan. Après avoir interpété les notables de province coincés dans des films de Chabrol, il atteint à son tour la limite d’âge, celle où tout comédien d’envergure s’attaque au Malade Imaginaire. Non parce que c’est plus difficile que Le Misanthrope ou Le Bourgeois Gentilhomme, mais dans l’espoir de mourir sur scène. A la Molière. Dans des couches-culottes d’adulte incontinent, pathétique : le bout du bout de l’effacement devant le texte ? Ou la suprême afféterie ? Le narcissisme majuscule ? Je n’ai rien contre Michel Bouquet mais ce choix ne semble pas dénué d’arrières pensées éditoriales et a un petit air de déjà-vu . Il n’est pas le premier à vouloir enfiler les pantoufles de Molière dans un dernier rapprochement qui ferait les unes du Monde et de Libé. Je soupçonne que ses nécros y sont déjà écrites et prêtes à servir…

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ahhhh tu es revenue !
c'est ma matinée bloggaulmosphère.
petit chose pour toi :

http://www.youtube.com/watch?v=kBPlP3tQeyE

Bali adore. C'est l'histoire du regard que l'on pose sur l'autre, ou soi(?)
bises suz

Anonyme a dit…

Jalouse comme une tigresse de ton périple dans le lower east side (LES) ...impression de rentrer dans un vieux grenier poussiéreux quand on rentre à Paris...Surtout avec Bouquet à l'affiche en Argan...mais au jour où je te l'écris nous somme en octobre, et il y a une petite pièce au Théatre du rond Point : la divine miss V (Diana Vreeland) jouée par Claire nadeau que Pinte qualifie de "jubilatoire" et qui nous rassure une fois de plus d'habiter Paris....